Biosécurité

 

Visionnez l’excellente vidéo Notions de base sur la santé des oiseaux, Comment prévenir et détecter la maladie dans les petits élevages et chez les oiseaux de compagnie produite par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Suivez ces quelques conseils de biosécurité avec les 5 conseils :

  • Rangez la moulée dans un contenant hermétique.
  • Éliminez sans délai les carcasses d’animaux morts.
  • Asséchez les mares d’eau stagnante et assurez-vous d’avoir une source d’eau saine.
  • Si vos animaux ont été malades, n’utilisez pas le fumier et la litière, même composté, dans un potager.
  • Attendez un mois avant de faire brouter des animaux dans un pâturage où on a épandu du fumier contaminé.

Plus de détails suivent sur cette page au sujet des enjeux suivants :

Pratiquer la biosécurité, c’est adopter un ensemble d’attitudes et de comportements propres à diminuer les risques touchant tant la salubrité des aliments que vous consommerez que la santé des autres animaux, des autres élevages de volailles et des humains.

Il existe des risques de contamination des oiseaux par des maladies hautement contagieuses et présentement absentes du Canada, comme l’influenza aviaire. Certaines maladies sont aussi à déclaration obligatoire auprès des autorités fédérales.

Un élevage comporte de nombreuses sources de contamination : matériel prêté, visiteurs, animaux domestiques, oiseaux sauvages, rongeurs, insectes, etc. La prévention reste la meilleure des alliées !

On peut délimiter un petit élevage en trois zones distinctes.

1) zone clôturée

  • Accès limité;
  • Protection contre les prédateurs et autres indésirables.

2) zone d’abri (poulailler)

  • Accès restreint;
  • Vérifier que les visiteurs n’ont pas été en contact récemment avec d’autres oiseaux;
  • Protection du chariot à moulée par un couvercle pour éviter une contamination par les rongeurs ou les chats.

3) zone de transition (si l’espace le permet)

  • Petite zone à l’entrée du poulailler où la personne responsable du soin des volailles ou tout visiteur peut chausser des bottes réservées à cet usage ou des couvre-chaussures propres en plus de se laver ou se désinfecter les mains en entrant et en sortant du poulailler (à défaut, utiliser un gel désinfectant)

Maintenez un registre permettant de retracer les visiteurs en cas de problème.

L’élevage à petite échelle regroupe souvent plus d’une espèce animale. Si plusieurs espèces sont présentes, on visera à les garder dans des enclos distincts et à appliquer des mesures d’hygiène appropriées à chacune.

Isolez les nouveaux sujets pendant 2 à 4 semaines pour repérer tout signe de maladie avant de les mettre avec les autres.

Durant cette période, utilisez du matériel, des couvre-chaussures et des équipements distincts. Nettoyez et désinfectez-les après les soins. Occupez-vous toujours des oiseaux isolés en dernier.

Si vous participez à des foires, évitez de partager des équipements avec les autres éleveurs. Si vous manipulez les oiseaux d’un autre éleveur, lavez-vous les mains avant d’entrer en contact avec vos propres oiseaux. Si vous prêtez des sujets à un autre éleveur, tâchez de les isoler pendant un certain temps à leur retour et lavez et désinfectez le matériel de transport.

Soyez à l’affût des signes suivants :

  • manque d’énergie;
  • baisse de production d’œufs;
  • diminution de la consommation de moulée et d’eau;
  • éternuements, respiration haletante avec le bec ouvert;
  • écoulement nasal ou oculaire;
  • tremblements, manque de coordination, signes nerveux;
  • enflure à la tête, aux paupières, aux caroncules ou aux pattes;
  • diarrhée ou mortalité subite.

Dès la détection d’un de ces signes, isolez tout sujet atteint dans un « enclos hôpital ». Consultez dans les plus brefs délais un médecin vétérinaire qui posera un diagnostic et vous indiquera le traitement approprié.

Éliminez les volailles mortes en moins de 48 heures et respectez la règlementation en vigueur.

En milieu agricole, la règlementation sur la disposition des carcasses d’animaux morts du MAPAQ s’applique.

En milieu urbain, communiquez avec votre municipalité pour savoir si des dispositions particulières doivent être prises. Dans l’attente de pouvoir éliminer les oiseaux morts, vous pouvez les emballer hermétiquement et les congeler dans un congélateur où vous n’entreposez pas de nourriture.

Une poule ou un poulet peut produire jusqu’à 1 kg de déjections par semaine. Il est important de vérifier auprès de votre municipalité la règlementation et les services offerts, afin de disposer du fumier.

Si vous habitez en zone agricole, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) encadre les activités agricoles dont le stockage des déjections animales, leur disposition et l’épandage des matières fertilisantes.

Si vous désirez obtenir de plus amples informations concernant la modification règlementaire, veuillez contacter une direction régionale ou le centre d’information du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.